Chapitre 4 - Infini et Transfini

Pascal notamment a évoqué les deux gouffres d’infini entre lesquels nous évoluons comme suspendus. Mais réalisons nous à quel point les infinis nous traversent et nous fondent. Comment ils impriment de leurs rythmes notre être et nos pensées ?

Il convient tout d’abord de définir deux infinis majeurs, un infini en acte ou transfini et un infini en être qui, nous le posons, encadre le tout.

Transfini et infini

Le Transfini : un infini plaisir n’est pas possible à travers les sens qui sont limités. Notre esprit ne peut aller au-delà des limites qui le fondent, et qui sont le temps, l’espace et les causalités.
Le monde dans lequel nous vivons apparaît infiniment grand mais est théoriquement quantifiable. Il est dénommé « Transfini » par la science.

L'infini en être : notre âme, par définition fondée sur l’infini, peut reconnaître les traces d’infini car l’infini la fonde. Egalement certains sentiments ne semblent pas limités comme le sentiment d’amour, toujours disponible et qui paraît inépuisable.

Ces deux infinis coexistent

Nous posons un univers comme une quantité infiniment grande mais de dimension transfinie et donc calculable. Cet univers transfini est sommé de fissions et de seuils de fusions. Autour de ce déséquilibre « organisé » se propagent des turbulences chaotiques.


La force de gravitation à mettre en oeuvre pour encadrer et maintenir cette cocotte-minute formée par le transfini défie l'imagination et est à ce jour inconnue. Nous posons l’hypothèse qu’un corset de puissance infinie tient et module le transfini. Nous posons qu’il s’agit d’un infini en être dont témoigne par exemple le sentiment d’amour. Qui dit modulation du transfini dit rythme. Ce rythme doit être perceptible, il est perceptible.

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