Pascal notamment a évoqué les deux gouffres
d’infini entre lesquels nous évoluons comme
suspendus. Mais réalisons nous à quel point
les infinis nous traversent et nous fondent. Comment ils
impriment de leurs rythmes notre être et nos pensées
?
Il convient tout
d’abord de définir deux infinis majeurs,
un infini en acte ou transfini et un infini en être
qui, nous le posons, encadre le tout.
Transfini
et infini
Le Transfini : un
infini plaisir n’est pas possible à travers
les sens qui sont limités. Notre esprit ne peut
aller au-delà des limites qui le fondent, et qui
sont le temps, l’espace et les causalités.
Le monde dans lequel nous vivons apparaît infiniment
grand mais est théoriquement quantifiable. Il est
dénommé « Transfini » par la
science.
L'infini en être
: notre âme, par définition fondée
sur l’infini, peut reconnaître les traces
d’infini car l’infini la fonde. Egalement
certains sentiments ne semblent pas limités comme
le sentiment d’amour, toujours disponible et qui
paraît inépuisable.
Ces deux
infinis coexistent
Nous posons un univers
comme une quantité infiniment grande mais de dimension
transfinie et donc calculable. Cet univers transfini est
sommé de fissions et de seuils de fusions. Autour
de ce déséquilibre « organisé
» se propagent des turbulences chaotiques.
La force de gravitation à mettre en oeuvre pour
encadrer et maintenir cette cocotte-minute formée
par le transfini défie l'imagination et est à
ce jour inconnue. Nous posons l’hypothèse
qu’un corset de puissance infinie tient et module
le transfini. Nous posons qu’il s’agit d’un
infini en être dont témoigne par exemple
le sentiment d’amour. Qui dit modulation du transfini
dit rythme. Ce rythme doit être perceptible, il
est perceptible.